Cette jeune fille a été exclue de son lycée à cause de sa tenue !
Nul doute que cette jeune fille a dû tomber de haut lorsqu’on lui a annoncé qu’elle devait immédiatement quitté la salle de classe et, qui plus est, son lycée. La raison ? Elle portait un kimono noir, et en pleine polémique liée à l’interdiction de l’abaya, cela n’a forcément pas été au goût du proviseur. Refusant d’enlever son vêtement, c’est finalement à la maison qu’elle est rentrée le jour… de la rentrée !
Le cabinet a été saisi ce jour par une jeune lycéenne ayant été exclue ce matin, par le proviseur, car elle portait un kimono.
— Nabil Boudi (@BoudiNabil) September 5, 2023
Une plainte pour des faits de discrimination en raison de l’appartenance religieuse va être déposée.
Notre communiqué de presse. pic.twitter.com/L6y5JCvhJ4
Renvoyée chez elle pour sa tenue
C’est une drôle de manière de donner le top départ de sa rentrée scolaire pour cette jeune fille. Et pour cause ! En ce lundi 4 septembre, une lycéenne de Lyon se rendait à l’école comme des centaines de milliers d’autres lycéens en cette journée de rentrée. Pourtant, rien n’allait se passer comme prévu pour l’adolescente…
Une fois en classe, le proviseur du lycée n’a que peu goûté à la tenue arborée par la lycéenne. En effet, celle-ci portait un kimono noir se dressant jusqu’à ses chevilles. Et en pleine polémique sur l’interdiction de l’abaya décidée par le gouvernement, les règles sont claires et les passes-droit… inexistants. « Porteuse d’un jean, d’un t-shirt et d’un kimono ouvert, il a été demandé à cette jeune lycéenne de retirer son kimono », peut-on ainsi lire dans le communiqué de presse de l’établissement scolaire.
La lycéenne a porté plainte
Suspectant le kimono comme un signe d’appartenance à une religion, la lycéenne a décidé de porter plainte. « Les actes discriminatoires commis par les fonctionnaires sont réprimés par la loi pénale », explique ainsi l’avocat choisi par la famille de la jeune fille. Quoi qu’il en soit, cette polémique va venir remettre deux sous dans la musique de celle liée au port de l’abaya. Et ça, on doit vous vous avouer qu’on n’a pas fini d’en entendre parler dans les semaines qui vont arriver…